Le domaine
Une histoire
de terroir et d'eau
Entourées de crus prestigieux de la commune de Martillac, au cœur de l’appellation Pessac-Léognan et aux portes de Bordeaux, les terres de Lafont Menaut ont appartenu au XVIIIe siècle à l’illustre philosophe des lumières et vigneron aguerri, Charles de Secondat, Baron de Montesquieu, propriétaire héritier du domaine de Rochemorin.
Le jeune Charles a appris aux côtés de son père, Jacques de Secondat de Montesquieu, à être un fervent défenseur du vignoble bordelais et plus particulièrement de cette belle région des graves qu’il sillonnait amoureusement .
Ce dernier, ne disait-il pas déjà en l’an 1696, avec une tendre assurance :
« Les vins de Martillac sont toujours restés supérieurs à ceux de La Brède* ».
Le Château Lafont Menaut doit ainsi son nom au lieu-dit Menaut (parfois orthographié Meneau sur les plans cadastraux). Dès le XVIIe siècle s’élevait un ensemble de bâti et de vignes situé sur les terres du Baron de Montesquieu : des hectares de vignes, une bergerie, des prés de pâturage ainsi qu’un lavoir que l’on baptisa plus tard
« La Fontaine de Menaut » pour devenir « Lafont Menaut ».
Déjà en ces temps anciens, les vignes de la baronnie donnaient naissance à des vins blancs et rouges. Aujourd’hui encore, elles poursuivent inlassablement le destin que le Baron de Montesquieu avait initié 300 ans plus tôt. Ainsi, à travers les siècles, l’esprit du grand philosophe continue de veiller sur les terres de Lafont Menaut.
*Contrat d’abonnement des vins du château de La Brède et de Rochemorin, du 24 avril 1696, Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, t. II, 1909, suppl. pp. XXII-XXIII.
Une histoire d’Hommes
Entre Terre et Savoir-Faire
Notre Terre : être vigneron(ne) nécessite d’accepter l’idée que rien n’est immuable, tout est équilibre précaire et vulnérable. Chaque jour, le travail de la vigne est rythmé par l’interaction subtile entre le climat, l’environnement, l’Homme et sa terre.
Au fil des siècles, la main de l’homme a façonné les paysages, les terroirs, les couverts végétaux du Château Lafont Menaut. La matrice originelle s’est mouvée pour devenir un terroir fertile grâce au savoir-faire et la main des hommes.
La vigne, c’est l’homme. Sans son action, sa force, sa maîtrise, elle n’existerait pas dans sa forme actuelle pour permettre de délivrer récoltes après récoltes ce nectar précieux que nous chérissons tant. À Lafont Menaut, chaque soin apporté à la vigne lui confère un caractère authentique et unique, fidèle au vin de l’appellation Pessac-Léognan.
Ici, le parcellaire se déploie comme une mosaïque à ciel ouvert et encercle la propriété.
Depuis 1990, Philibert Perrin, issu d’une longue lignée de viticulteurs et co-propriétaire du Château Carbonnieux, a entrepris un programme de replantation pour redonner vie à ce vignoble ancestral. A ses côtés, Karine Laroche et toute l’équipe poursuivent sans relâche leurs efforts pour extraire de ses fruits la substantifique expression d’un terroir, telle une signature.
Œnologue de formation, Karine œuvre auprès de la famille Perrin depuis 27 ans dont 10 années passées au domaine familiale Château Carbonnieux. Aujourd’hui elle co-dirige aux côtés de Philibert la partie technique de Château Lafont Menaut.
De la vigne
À la bouteille
Château Lafont Menaut est une propriété viticole de 40 hectares de terre, dont 24,5 plantés en vignes. Ce vignoble historique au relief de croupes et de vallons repose sur des sols argilo-graveleux et de graves profondes extraordinaires.
Nous travaillons nos vins et les révélons à travers l’élevage. Quand on cultive de la vigne nous devons déjà savoir quel vin nous souhaitons faire, et quand on transforme le raisin en vin, on doit connaître son histoire viticole. Tout est lié.
Nos cuves bois respectent la finesse de notre terroir et jouent un rôle essentiel dans le processus d’élaboration des millésimes à Lafont Menaut. A l’ombre de nos chais, nous œuvrons en douceur pour transformer le raisin auquel nous avons apporté le plus grand soin tout au long de l’année.
